top of page

Dimitri Le Breton est né à Versailles, le 25 aout 1987. Passionné depuis toujours par les arts visuels et déterminé dès son plus jeune âge à travailler dans un secteur artistique, il obtient son Baccalauréat Littéraire spécialité Arts Plastiques en 2005. De 2005 à 2010 il fait ses études à l’École Supérieure des beaux-arts d’Angers (ESBA) dont il obtient le Diplôme national Supérieur d’Etudes Plastiques (DNSEP) en Communication visuelle / Art et Média, à la fin de son Master en 2010. 

 

Fasciné par la caméra c’est lors de ce cursus qu’il commence la photographie, un appareil dans les mains aux détours des rues d’Angers. Si l’œil qu’il porte sur le monde qui l’entoure est d’emblée inspiré par l’univers cinématographique c’est parce qu’il s’attache à travailler sur l’intertextualité dans l’image mouvante durant son mémoire qu’il réalise pendant les deux années de son master. Une recherche théorique l'amenant à étudier les rapports "intertextuels" (citations, clin d’œil, remake, plagiat,...) qui peuvent exister dans le cinéma noir américain classique (1930’s-1960’s) et dans les films Néo-noirs contemporains (1970’s à aujourd’hui). Il se focalise notamment sur les liens entre deux réalisateurs : Alfred Hitchcock et Brian De Palma. Ses références philosophiques se concentrent entre autres sur George Didi-Huberman, Walter Benjamin, Antoine Compagnon, Gérard Genette. Autant dans le fond que dans la forme, son travail photo et vidéo s'articule autour du rôle de l'auteur, de la notion du ‘sample’, du 'remake' et de la réutilisation, et d'un questionnement post-moderne sur la création, "tout a été fait et bien fait, que faire maintenant ?"

 

Suite à son stage de fin d'études à la BA Factory de Canal +, il est embauché en 2011 comme assistant réalisateur avant d'être promu chargé de production artistique pour les chaines Canal +, et ensuite pour le pôle gratuit du Groupe.

Après 7 ans passé dans un grand groupe Audiovisuel, l'envie de revenir à ses premières amours :  la Photographie s’impose comme une évidence.

En 2017, il se lance en tant que photographe pour poursuivre et approfondir son concept, initié durant ses études supérieures aux Beaux-arts, jouant sur la confrontation entre deux univers :  cinéma et photographie.

​

Mon travail se divise en 3 séries distinctes, bien qu'ayant un point de convergence majeur, à savoir leur ancrage dans un univers cinématographique bien précis : le film noir, classique (des années 30 à 60) et néo-noir (des années 70 à aujourd'hui).

​

La première série, fragments filmiques, est la plus réflexive. Elle propose un point de vue, des arrêts sur image, des fragments extirpés de trois films : Vertigo de Hitchcock, Body Double de De Palma et Mulholland Drive de Lynch. Par ces photos, prises lors des visionnages de ces films, j’essaie de mettre en avant leur rapport intertextuel. Je m'attarde sur les codes cinématographiques du genre, tels que la femme fatale, la figure du détective, …

​

La deuxième série est une collection de photos de véhicules, principalement de voitures. Par des cadrages particuliers, des gros plans, des jeux de réflexions, j'essaie de reconstituer des univers, des ambiances noir, proche des polars. Là encore, je joue avec les codes du genre. La voiture, en tant qu’objet à part entière, a une dimension très particulière dans ces films, et dans le cinéma hollywoodien d'une manière générale, elle représente l'american way of life, l'esprit de liberté !

​

La troisième série est un cheminement, un parcours urbain, à la recherche de lieux, de scènes de vie pouvant sortir tout droit des films noirs. Je photographie des bâtiments, des ruelles, des individus qui font l’atmosphère même de la ville. En outre, la ville est un autre point central du cinéma noir, elle y tient bien souvent un rôle spécifique...

bottom of page