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Dans cette série, j’essaie de créer une ambiance cinématographique, des images familières, en photographiant des véhicules, notamment des voitures, qui participent pleinement à la construction de l’american way of life, et je l’étudie en tant que mythe fondateur.
Je capte de manière fugace certaines parties du véhicule, les phares, le capot, l'habitacle, par des jeux de cadrage et de lumière, notamment au travers des vitres ou des rétroviseurs, pour rappeler le cadrage de la caméra. Cela nous plonge dans des époques et des atmosphères nostalgiques, à l'image des Films noirs classiques (1930’s-1960’s) et des Néo-noirs contemporains (1970’s à aujourd’hui), où le personnage iconique du détective erre dans les rues sombres et désertes à bord de sa voiture, et divague au gré de son enquête et de ses réflexions.
Ces images s’inscrivent dans l'inconscient collectif culturel du cinéma Hollywoodien au travers de films d'hier tels que Laura, En quatrième vitesse, Vertigo, l'Inconnue du Nord Express, Body Double, Bullit, The French Connection, Le Privé ; Et d’aujourd’hui comme,The Barber, Mulholland Drive, Le Dahlia Noir, Boulevard de la Mort, Drive, Inherent Vice, Night Call, Enemy, …
Au delà du film noir, l'automobile fait parti intégrante de l'american dream, c'est un refuge pour la jeunesse, ce que je mets en avant en photographiant cet habitacle, lieu clos où l'on se sent en sécurité, mais aussi libre, libre d'aller où on le désir et à toute allure (particulièrement avec les "Muscle Cars").
La voiture dans les années 50 à 70 (et notamment à travers le cinéma), c’est aussi la soif de vivre, un désir d’intensité, d’immédiateté : c’est pouvoir aller où on le souhaite quand on en a envie. En cela cette série peut faire référence à la citation « live fast, die young » (titre de la biographie de James Dean, icône de cette époque) mais également à la célèbre réplique « live fast, die young and leave a good-looping corpse » extraite du film noir de Nicholas Ray Les ruelles du malheur, qui est la devise du personnage joué par John Derek.
En effet, de la mythique conquête de l'ouest jusqu'à la construction de la tentaculaire Los Angeles, en passant par la Beat Generation, avec Kerouac et Sur La Route, le véhicule (train puis voiture) symbolise la liberté Américaine. Et Hollywood ne manque pas de porter à l'écran ce sentiment de liberté, cette ode à la jeunesse, cette frénésie de vivre à 100 à l’heure, avec des films tels que La Fureur de Vivre, Macadam à deux voies, American Graffiti, Bellflower, ...